Tous mes cols escaladés en photos
Par Entraînements - Cet article a été lu 5621 fois. Commentaires : 8 .
le dimanche 22 septembre 2013 11:19 -Bien que piètre grimpeur, j'ai toujours été attiré par la montagne. Avant tout pour les descentes, où, bien aidé par la gravité et par de bonnes prises de trajectoires, je prends énormément de plaisir. Mais aussi pour la beauté des espaces, le côté nature, les longs moments de solitudes à se battre contre soit...et contre cette foutue gravité qui fait tout pour que l'on redescende plutôt que gravir les sommets.
Voici un florilège de quelques cols escaladés au cours de ma courte "carrière" cycliste, car en plus de les gravir, j'ai toujours aimé prendre un cliché de ces panneaux plantés au sommet et indiquant l'altitude à laquelle on a réussi à hisser tant bien que mal (surtout mal pour mon cas) son vélo....et le bonhomme qui est dessus.
A mon actif, un peu plus de 40 cols gravis depuis que je suis junior, et tous l'ont été dans les Pyrénées.
Mes premiers cols, ce sont mes parents qui m'y ont amené lorsque j'étais junior. Col des Ares, Aspin, Peyresourde, Menté. Voici mes premiers souvenirs. Mes parents suivaient en voiture et j'étais équipé d'un 38x25, c'est dire si je ne grimpais pas, car avec 1.77m pour à peine 60kg, j'aurais logiquement dû grimper mieux. De cette époque, pas de photos, ou peu. Mis à part celle sur la gauche réalisée par mon père, rien d'autre. Mais quelle fierté à l'époque de gravir le Peyresourde et de poser devant la fameuse borne.
Tous ces cols gravis à l'époque pour préparer une course sur Lourdes qui se terminait par la montée de l'Hautacam quelques jours avant la première montée par des coureurs pros du Tour avec la victoire de Luc Leblanc. Une montée infernale pour moi. Les 50kms parcours auparavant sur un circuit plat m'avaient pas mal émoussés (les Seniors 2 y participaient) et je terminais avant dernier, bien après les premiers, mais fier d'avoir terminé puisque la moitié du peloton avait abandonné, en raison de la chaleur étouffante.
Ce n'est que bien plus tard, une fois revenu sur Toulouse et passé de coursier à cyclosportif que je me suis mis à regrimper des cols, notamment lors de cyclosportives.
Et là, bien que toujours aussi mauvais grimpeur, je me suis mis à escalader encore et encore des cols en compagnie des collègues du club. Mais j'avais toujours un pédalier double....et même en mettant un 27 dents derrière, ça faisait du 38x27, trop gros pour moi. Jusqu'à une sortie club où nous avions décidé de grimper la Hourquette d'Ancizan, le Tourmalet et le col d'Aspin. Quelques jours après, je troquais mon pédalier double pour un campact. Le gain n'était pas énorme, mais suffisant pour que je tourne un peu plus les jambes.
Ensuite, au fil de mes participations à des cyclosportives comme l'Ariégeoise, la Barousse Balès, amis aussi de mes entraînements, j'ai accumulé les cols, dont voici quelques photos, même s'il manque quelques cols, notamment le Plateau de Beille, grimpé à plusieurs reprises, ou le col de la Crouzette, un véritable enfer.
Tous ces cols ont été un véritable plaisir à grimper (surtout après coup), et permettent de se jauger, de grimper à sa main, d'admirer la nature à une vitesse plus que raisonnable et de découvrir des paysages que nous n'avons que trop peu souvent l'occasion de voir, hormis pour les adaptes de sports d'hiver.
Pas d'ordre précis donc pour toutes ces photos...ou plutôt, un ordre alphabétique qui me permettra de rajouter facilement au fur et à mesure de nouveaux cols à mon actif.
Grosse mise à jour d'août 2012 suite à ma traversée des Pyrénées à vélo et l'ajout de 24 cols !
Col d'Agnes
Le col d'Agnes à 1570m d'altitude, en Ariège. Gravi une seule fois lors de l'Ariégeoise 2009. En plus, j'étais particulièrement en forme, je n'ai même pas souffert dans la montée, ce qui est assez rare. Un excellent souvenir donc...avant de redescendre sur l'étang de Lers !
Col d'Ares
Le col d'Ares, 1513m, dans les Pyrénées Orientales, que je gravi régulièrement quand je vais en vacances chez ma belle-mère à Arles sur Tech. Un très beauc col à gravir, même si j'ai déjà 30kms de montée avant d'arriver au pied du col. Mais ensuite, une jolie montée avec de gros pourcentages parfois, mais très peu de voiture. Et ça, c'est un régal. Arrivé en haut, c'est l'Espagne !
Un col que l'on peut monter même tard (ou très tôt) dans la saison en raison de l'excellent climat de la région.
Col de Val Louron - Azet
Le col de Val Louron - Azet à 1580m, gravi une seule fois cette année, lors de la reprise après ma première fracture de la clavicule, avec mon club. Cruel souvenir, car bien trop dur pour une reprise, malgré un 34x27. Ce jour là, au programme, Peyresourde, Azet et à nouveau Peyresourde dans l'autre sens. La montée est pourtant jolie, mais ce jour là, j'ai vraiment eu du mal à l'apprécier.
Col d'Aspin
1489 ou 1490m selon le panneau choisi. A mon souvenir, je l'ai toujours gravit du côté de Sainte Marie de Campan. Si l'on ne se fie qu'aux panneaux, la montée fait 12kms à 5% seulement....mais selon moi, la véritable montée du col ne début qu'au lac de Payolle.
Mais même à partir de Payolle, ce ne sont que 4kms à 8% environ qui mènent au sommet. Le pourcentage maxi étant de 8.3%, et la montée se faisant en pleine forêt à l'ombre, c'est vraiment très agréable à monter. Et pour ne rien gâcher, le revêtement est superbe.
La descente sur Arreau est aussi très belle et sans gros pièges.
Col d'Aubisque
Depuis Laruns, 18kms à 7.1% de moyenne. Attaqué de bon matin, la montée s'est faite en majeure partie à l'ombre.
Jusqu'à Eaux-Bonnes, les pourcentages sont sympathiques avec 6% maxi. Ensuite, ça se corse avec 10% maxi et la pente reste dans les 8/9% tout le long avec un panorama magnifique durant l'ascension.
La descente est assez courte (8kms) et mène directement au col du Soulor après une grimpée de 2kms en plus. De quoi se faire 2 cols dans la journée !
Col de Bagargi
Dernier col de la première journée de ma traversée des Pyrénées mais attaqué après la terrible montée du Burdincurucheta.
7kms à seulement 4% de moyenne après la descente qui suit le Burdincurucheta mais déjà 103kms dans les jambes. J'étais donc plus qu'entamé. Mais la montée se fait en forêt sur un revêtement plutôt agréable.
En revanche, superbe descente vertigineuse. A y être, j'ai préféré descendre côté Larrau car la montée semble terrible de ce côté avec 9kms à 8.5% de moyenne et souvent plus de 10% ! Ca doit faire vraiment mal.
Les cols basques sont vraiment terribles !
Port de Balès
1755m, gravi lors de la Barousse Balès 2009. un col qui ne trahi pas sa réputation. Vraiment très dur. En plus, il faisait humide...et il y avait beaucoup de brouillard, difficile donc d'apprécier le paysage. La descente par contre vers le Peyresourde est un régal.
C'est à cet endroit que Schleck avait déraillé....
Col de Bancarel
Situé entre Camps sur l'Agly et Cubières sur Cinoble, au fin fonds des Corbières, avant l'entrée dans les Pyrénées Orientales via les Gorges de Galamus.
En venant de Camps sur l'Agly, c'est très facile puisque vous aurez avant franchi sans doute le col du Linas et vous aurez donc descendu un bon bout de temps avant de remonter sur 700m à 5%. Rien de terrible donc pour cette bosse n'atteignant pas les 500m d'altitude.
Col de la Bataille
Le col de la Bataille, dans les Pyrénées Orientales, qui culmine à 265m. Ca peut faire sourire, mais ça grimpe tout de même un peu...et on part presque du niveau de la mer. Mais rien à avoir avec son homologue alpestre !
Col du Buisson
Le premier col gravi lors de mon Ardéchoise 2012. Col plutôt roulant, 10,5 kms à 3.8% et de jolis paysages pour arrivere à 920m.
Attaqué à partir de Saint Félicien. Sur la fin du parcours, on redescendait du même côté. Descente agréable et technique, mais attention, quelques virages sont assez bosselés.
Pour le côté pratique, si vous avez du courrier à poster, il y a une boîte aux lettres paumée en haut....on ne sait jamais, ça peut servir.
Col de Burdincurucheta
Sans doute le col le plus terrible qui m'ait été donné de gravir ! Après Saint Jean le Vieux, si l'on s'en réfère au panneau qui annonce 17kms à 5.63% de moyenne, ça semble facile. Sauf que ce panneau indique le sommet du col de Bagargi....après la descente de 2kms qui suit le Burdincurucheta.
Mais les 4 premiers kms de pente de ce col basque sont à plus de 10% de moyenne avec des passages à 17% et de longues lignes droites. Même avec un 33x28, j'étais dans le dur ! Et même après, on reste sur du 8% de moyenne environ. En gros, les 9 derniers kms depuis Bassabura sont à 9% de moyenne !!!
Col des Caougnous
6kms de grimpée à 4.8% seulement. Autant le dire de suis, depuis Massat, ce col est très facile et très régulier.
Après 4kms, vous franchirez même le col du Four, situé à 820m d'altitude.
Col de Clavière
Attaqué depuis Saint Martin de Valamas en Ardèche, la montée est assez longue avec 16kms mais le pourcentage moyen ne dépasse pas 3.8%, mais attention, c'est usant.
Arrivé au sommet à 1088m, peu après Saint Agrève. Par contre, la montée est très régulière et le revêtement en bon état.
Col de la Descargue
Toujours dans les Pyrénées Orientales, près d'Arles sur Tech. Gravi une seule fois, après être montée au col d'Ares, ce col, qui culmine à 1393m, est redoutable....et en plus, le paysage est magnifique.
Par beau temps, on voit jusqu'à la mer. On passe par la mine de fer de Batère. Là aussi, un col méconnu, qui présente l'avantage d'être très peu sujet à la circulation ! Je l'avait donc grimpé en revenant du col d'Ares, à partir de Le Tech. 30kms à 3% de moyenne, mais c'est gentil jusqu'à Leca, mais ça use. Ensuite, c'est plus de 7% de moyenne sur 10kms.
Magnifique paysage au sommet. La descente vers Arles sur Tech fait 19kms à 6% de moyenne.
Col de la Dona
200m d'altitude pile pour ce petit col des Pyrénées Orientales. C'est plus un long faux plat qu'un col, mais étant donné qu'il y avait un panneau au sommet....ça en fait toujours un de plus à ma collection.
Col du Faux
Col Ardéchois situé entre 1021 et 1024m. Le panneau et la borne ne sont pas d'accords !
Un col que je n'ai pas gravi puisque attaqué après le col de Lalouvesc. Je n'ai donc fait que le descendre.
Mais même de l'autre côté, à partir du col du Buisson, la pente est loin d'être raide !
Col du Feuilla
Un col qui n'en est pas vraiment un vu son altitude de seulement 250m.
2kms à seulement 4.9% de moyenne, c'est plus une bosse qu'un col au sens strict, mais nous sommes proches de la mer. En cas de Tramontane, le vent sera favorable pour la grimpée.
En revanche, la route ne rend pas du tout avec un bitume très grossier. Et l'été, en l'absence de vent, la chaleur peut vite devenir étouffante.
Col de Freydaparet
Point culminant de mon Ardéchoise 2012 à 1115m d'altitude et toujours en Ardèche.
Mais là aussi, pas de mérite, puisque attaqué depuis le col de Clavière à 1088m d'altitude.
Depuis ce col, seulement 5kms pour arriver à Freydaparet et 1.2% de moyenne, mais il y a une descente au milieu. Mais rien de bien difficile et l'occasion de faire deux cols en une fois, tout cela sur un revêtement refait à neuf et au milieu des bois.
Col du Garavel
Après le col du Moulis et en direction du Col de Jau se trouve le Col du Garavel, après une montée de 5kms à 5% de moyenne environ.
Aucune difficulté pour monter ce col situé à 1256m d'altitude. Niveau paysage, je ne pourrait pas vous en dire plus, car comme vous le voyez sur la photo, sur le dernier jour de la traversée des Pyrénées, c'est le brouillard qui dominait...donc, je n'ai pas vu grand chose.
Col de la Guille
Col de la Guille à 1194m. Ce que j'aime en montant le col d'Ares, c'est qu'il y a deux cols au milieu, le col de la Guille et le col de la Seille (1km plus loin). Bref, pas vraiment un col à proprement parler pour moi....mais y'avait un panneau :-)
Col d'Izpegi
Col à la frontière franco-espagnole dans les pyrénées atlantique gravit depuis le village espagnol d'Erratzu. En français, il s'écrit Ispéguy. Un col sympathique et régulier qui n'affiche que 4.7% sur 7kms et s'avère relativement facile grâce à une grande régularité.
La descente côté Saint Etienne de Baigorry ne présente pas non plus de difficulté.
Col de Jau
Depuis Sainte Colombe sur Guette, ce col qui culmine à 1506m et marque l'arrivée dans le département des Pyrénées Orientales grimpe sur 13kms à 6.7%.
Mais lors de la traversée des Pyrénées, ce dernier grand col a été gravi après le col du Garavel et nous sommes donc arrivés au niveau du croisement de le D17 et D84, évitant ainsi les premiers kilomètres qui sont les plus durs. Il ne restait donc que 10.5kms à 6% de moyenne avec un kilomètre à 9%. Une montée assez simple et qui se déroule entièrement au milieu d'une forêt de sapins.
Mais si ce jour là le brouillard était de mise, c'est vraiment très agréable et très calme.
Quant à la descente vers Mosset, elle est plutôt plaisante sur les premiers kilomètres mais devient très étroite et la route est bosselée, prudence donc.
Col de Lalouvesc
Exceptionnellement, une photo qui n'est pas de moi mais que j'ai bel et bien grimpé pour l'Ardéchoise 2012. Peut-être était-il cahcé par le public venu nombreux !
Les pentes les plus raides que j'ai trouvé sur l'Ardéchoise.
Après Rochepaule, on descend pour rattaquer de suite avec 8.4kms de montée à 5% de moyenne. Sur les 5 premiers kilomètres, la pente s'incline de plus en plus, passant de 3% à 7.5%. Pas très bon pour le moral. Mais rassurez-vous, ensuite, ça diminue sur les deux derniers kilomètres avec 3.5 puis 3% qui vous mèneront tranquillement au village de Lalouvesc à 1092m d'altitude.
Belle route au milieu de la forêt avec quelques jolies points de vue par endroit. Seules quelques portions de goudron s'avèreront collantes par fortes chaleurs.
Port de Lers
Le Port de Lers, 1517m, en Ariège. Gravi 2 ou 3 fois, notamment lors de l'Ariégeoise. Les pentes sont assez raides, mais le plus difficile, ce sont les longues lignes droites...qui permettent de voir les autres coureurs devant très loin. Pas bon pour le moral. En plus, le goudron ne rend pas très bien et en cas de beau temps, il y fait très chaud.
En revanche, la descente sur Vicdessos est un vrai régal.
Col du Linas
Un petit col qui débute à la sortie de Bugarach quand on part en direction de Camps sur l'Agly.
Seulement 4.5kms à 4.6% de moyenne, mais je l'ai peu apprécié, l'ayant monté après plus de 160kms à vélo. La route est plutôt bonne avec quelques épingles qui vous permettront d'admirer le village de Bugarach et son fameux Pic.
Col de la Mandourelle
Situé au coeur des Corbières après le village de Villesèque des Corbières, voilà un col qui ne vous fera pas mal aux jambes avec ses 162m d'altitude. L'oxygène ne devrait pas trop vous manquer au passage du "sommet".
En cas de Tramontane et de ciel dégagé, vous pourrez apercevoir le Canigou au fond.
Depuis Villesèque des Corbières, la montée ne fait qu'un petit kilomètre pour 3.2% de moyenne. Mais l'ascension début réellement avant le village, depuis le croisement de la D611, et fait 3.7kms à 2.4% de moyenne.
Col de Marie Blanque
Le col de Marie Blanque, 1035m, gravi lors de mon Etape du Tour en 2010. Des pentes raides, mais la montée s'est bien déroulée. J'ai toujours voulu le grimper...notamment pour sa descente, car pour moi, Marie Blanque a toujours été synonyme de Greg Lemond qui, en 1990, avai crevé peu avant le sommet, ses équipiers de l'équipe Z avaient dû l'attendre pour le ramener, il avait fait une descente à tombeau ouvert !
Col de Menté
Un des premiers cols que j'avais grimpé en tant que cycliste, depuis Ger de Boutx. Mais cette fois, c'est depuis Saint Béat que je suis arrivé au sommet, à 1349m, par une très belle journée. 9.3kms à 9.1% de moyenne, voilà qui impose le respect. Mais après quelques jours de traversée des Pyrénées, il faut croire que l'on grimpe mieux. Je n'ai pas trouvé ce col très dur. Il n'est pourtant pas très régulier avec des pentes allant de 6 à 11%.
Mais la route est belle, en parfait état.
Au sommet, vous pourrez ravitailler, il y a une fontaine taillée dans un tronc. Pratique et joli.
Col des Moulis
Seulement 3.5kms à 5% de moyenne....rien de bien édifiant donc pour ce col qui vous mènera ensuite vers le Col du Garavel puis, si vous continuez, vers le col de Jau.
Col de Mollo
Le col de Mollo est situé 8.5kms après Collioure, ville côtière située à 5m d'altitude. Alors même si les 231m ne sont pas impressionnants, on part du niveau de la mer.
Mais 1.5kms avant, il y a le col de la Serre, situé à 340m d'altitude. Mais je n'y ai pas vu de panneau. Les pourcentages sont modestes, mais la vue sur la côte est superbe et la route très tranquille, tout au moins hors saison.
Possibilité de continuer vers la Tour Madeloc.
Col de Naurouze
Un col qui n'en n'est pas vraiment un. Culminant à 189 mètres, il marque la frontière entre la Haute-Garonne et l'Aude. Mais plus encore, c'est surtout un point "historique et géographique" puisqu'il constitue le point le plus élevé du canal du Midi, On voit sur la photo au fond la "Rigole" qui est en fait le canal d'alimentation en eau du canal du Midi.
Un col que vous pourrez gravir sans aucun problème sur le grand plateau !
Col des Nonières
Le panneau juste au-dessus vous l'indique, ce col est un incontournable de l'Ardéchoise.
Son altitude de 671m pourrait en faire rire plus d'un. Depuis Lamastre, ce sont 11kms à grimper sur une agréable route sans difficultés avec à peine 3% de moyenne.
Col d'Otxondo
Depuis Dancharia, ce col espagnol offre un pente de 5% de moyenne sur 10kms sur de larges routes. Peu fréquenté le jour où j'y suis passé (premier jour de la traversée des Pyrénées), mais il faut dire qu'il pleuvait.....
La pente maxi étant de 6.9%, pas de grosses difficultés en vue donc pour atteindre son sommet à 602m d'altitude. De plus, la montée se fait au milieu de la forêt....un plus non négligeable si le soleil et la chaleur sont de la partie.
Col de Pailhères
Souvent nommé Port de Pailhères, mais la plaque indique bien col de Pailhères au sommet. Situé à 2001m, une altitude tout de même peu commune pour un col dans les Pyrénées. Second col le plus haut que j'ai franchi après le Tourmalet, à 2115m d'altitude.
La montée depuis Ax les Thermes est trompeuse, puisqu'en bas, le panneau indique 18.9kms à 6.1%. Mais les 8 premiers kilomètres sont très faciles, avec des pentes à 5/6% environ. Obligatoirement, après, il faut rattraper ça pour arriver à 6% de moyenne et à partir de la station d'Ascou, c'est du 9.5% en permanence jusqu'au sommet, soit 5kms. En plus, pas d'air et il faisait chaud ce jour là. Un col vraiment dur donc, surtout si la chaleur s'invite.
La descente vers Querigut est magnifique, avec de nombreuses épingles et une route très propre.
Col de Péguère
Col de Péguère, 1389m. Rien de bien difficile, un col relativement roulant. Monté pour l'Ariégeoise. Col roulant, mais justement, c'est le piège en cyclosportive, ça grimpe très très vite.....et ça use, ça use...
Col de Peyresourde
Inutile presque de présenter le Peyresourde, à 1569m. Gravi des deux côtés. 6.7% de moyenne, ça commence à causer. Un très joli col, notamment côté Luchon où on a droit à de très belles épingles sur les derniers kilomètres.
Du côté d'Arreau, le col semble un peu plus régulier et la montée commence dans la forêt, mais il y a quand même peu d'ombre. Montée assez courte mais pourcentages de 7 à 9%.
Col de Port
Depuis Massat, ce col vous permettra de passer via le col des Caougnous.
12.8kms à 4.7% de moyenne sur une belle route sans difficultés et très régulière avec une pente maxi à 6.5%.
La descente vers Tarascon est plutôt technique au début mais ensuite, la pente s'adoucit sur de larges routes droites, ce qui oblige à pédaler tout de même un peu.
Col de Portet d'Aspet
Un col très très court depuis le col de Menté....puisqu'on attaque après la descente, mais c'est raide, avec 9.6% de moyenne.
Lors de mon passage, la route était en train d'être refaite avec un excellent enrobé.
Bref, l'enchaînement Menté et Portet d'Aspet est redoutable. Dans la montée, vous apercevrez la stèle en hommage à Fabio Casartelli, qui s'est tué dans cette descente lors du Tour de France 1995.
Col de Rochepaule
Après Saint Agrève et le col de Clavière, on redescend pour remonter de suite sur le village de Rochepaule et son col du même nom à 892m d'altitude.
Seulement 3.5kms de grimpée à 4.7% de façon régulière.
Col de Saint Ignace
Premier col de ma traversée des Pyrénées depuis Saint Jean de Luz. De quoi se mettre très gentillement en jambes avec 3.7kms à 4.6% de moyenne....pour arriver à 169m d'altitude. Pas de quoi être à court d'oxygène ! Pour faire des globules rouges, passez votre chemin.
Col de la Seille
Le col de la Seille, à 1185m, est le frère jumeau du col de la Guille, à 1km près...et 10m près. Tous deux situés dans la montée du col d'Ares....
Col de Soudet
Un col assez peu connu finalement mais qui mériterait un peu plus d'intérêt.
Si l'on s'en réfère aux "données officielles", la montée début à Tardets, ce qui représente une montée de 30kms à 4.4%. mais à l'image du col d'Aspin et de son long faux plat depuis Sainte Marie de Campan, la véritable montée de Soudet débute à Sainte Engrace. Jusque là, vous aurez eu en guise d'échauffement entre 1.5 et 4%.
A partir de là, il faut plutôt compter sur des pourcentages entre 8 et 9%. Parfois, les panneaux vous annoncent du 9%...mais ça commence par une légère descente. Certains pourcentages sont donc élevés. La montée est agréable au milieu de la forêt.
Col du Soulor
Après l'Aubisque, ça descend et pour atteindre le Soulor, il faut remonter sur 2kms à 4.8% de moyenne. Et sur le dernier kilomètre, ça se monte même grand plateau !
La descente sur Argelès Gazost est plainsante....s'il n'y a pas de voitures. Sinon, attention car il y a de nombreux virages en aveugle et les voitures n'hésitent pas à doubler les autres cyclistes qui grimpent même sans rien y voir. Des surprises (très mauvaises) peuvent donc vous attendre à chaque virage.
Col de Suscousse
Un passage obligé pour arriver au Soudet via Tardets et Sainte Engrace. Vous reporter donc au col de Soudet !
Col de Ternère
Le dernier véritable col de ma traversée des Pyrénées. Nous pensions que c'était le col de Jau, mais non, entre Vinça et Ille sur Têt, il reste ce "col" de Ternère....qui n'est en fait qu'une petite bosse.
Pas du Tir
Un "col" surprise entre l'Aspin et le Peyresourde. Rien à dire de particulier, c'est plus un faux plat qu'un col.....mais c'est toujours un panneau de plus dans mon escarcelle.
Col du Tourmalet
Est-il utile de le présenter ? Sans doute le col le plus mythique de la chaîne pyrénéenne. 2115m, c'est le plus haut col que j'ai grimpé. Des deux côtés, c'est long, c'est dur...bien que je préfère le côté Sainte Marie de Campan, un peu moins pentu et surtout plus régulier (17,2 km à 7,3 % de moyenne) que côté Barèges (18,3 km à 7,7 %). Grimpé deux fois côté Barèges, une fois lors de l'Etape du Tour 2010 et je suis arrivé à Barèges avec plus de 160kms dans les pattes, forcément, ça n'aide pas. Et il faisait très chaud. La seconde fois, lors de ma traversée des Pyrénées à vélo après quelques jours de vélo et de cols. Il faisait chaud, mais j'ai réussi à mieux gérer et à ne pas poser pied à terre avec mon 33x28 ! Le col du Tourmalet fait partie intégrante de la « légende du Tour ». Il est emprunté pour la première fois en 1910 lors de la première grande étape pyrénéenne. Octave Lapize passa en tête le col du Tourmalet le 21 juillet 1910, au cours de la grande étape Bayonne-Luchon (325 km), pour la première ascension de l'histoire du Tour. Et on ne peut que rester admiratif, quand on l'a gravi, devant ces forçats de la route qui à l'époque n'avaient ni route goudronnée, ni vélo à moins de 10kg.....et devaient parfois le gravir ou le descendre de nuit !
Col Xatard
Le col de Xatard, 752m, dans les Pyrénées Orientales, au-dessus d'Amélie les Bains. Je le monte souvent après avoir gravi le col de Llauro (380m)et le col de Fourtou à 646m (dont je n'ai pas les clichés). La montée se fait au milieu des pins et la descente sur Amélie est grisante et technique.
Pas sûr que je gravisse un jour un col dont le nom porte une lettre commençant par Y ou Z !
Passo Gavia
Mon premier col alpin, situé dans les Dolomites, près de Bormio. 2652m d'altitude. Je l'ai grimpé à l'occasion de la troisième édition de la RHXDUE. 25.6km à 5.5% de moyenne.
Un col assez roulant depuis Bormio dans sa partie basse jusqu'au kilomètre 13.5. Ensuite, les pourcentages sont un peu plus forts, mais jamais extrêmes (11% maxi). Les 3 derniers kilomètres sont à peine à 4%. Un col long, qui monte haut, mais plutôt abordable au final.
Superbe montée avec une jolie vue quasi tout le long. Par contre, prévoir des vêtements chauds, car on monte à 2600m d'altitude. Mais le panorama au sommet en vaut la peine.
La veille, j'avais grimpé une partie du Stelvio qui culmine à 2750m, mais parti tard dans la journée, j'ai dû redescendre après 9.5km de montée (1900m d'altitude) sur les 21km qu'offre ce magnifique col.
7.1% de moyenne, mais une pente très régulière. En revanche, trafic assez dense avec des motos notamment. Prévoir au moins un feu arrière pour le passage dans les nombreux tunnels. Mais le paysage est là aussi magnifique.
Passo del Mortirolo
Sans doute l'un des cols les plus pentus que j'ai eu à gravir. Je l'ai grimpé le 01/06/2018 depuis Mazzo, 12.4km à 10.5% de moyenne !.
Selon Strava, 1h43 pour arriver en haut, avec un petit 6.7km/h de moyenne., le record appartenant à Gianni Moscon, à 14km/h seulement.
Un col redoutable par sa pente et qui n'offre même pas une jolie vue, puisque la route serpente tout du long dans une forêt. Ca a par contre l'avantage d'offrir de l'ombre et de ne pas faire trop souffrir de la chaleur. La pente suffit déjà pour avoir mal.
Au sommet, à défaut d'une jolie vue, un joli "panneau".
Passo del Stelvio
Le col mythique par excellence que tout cycliste rêve de gravir. J'ai pu le gravir à l'occasion de la cyclosportive GranFondo Stelvio Santini du 3 juin 2018.
Un très long col, de 21.5km qui monte à 2758m d'altitude avec 7.1% de moyenne, ce qui n'est pas énorme, mais la montée est longue. J'ai mis 1h57 pour monter (1h52 sans les arrêts photos) et j'ai pris un réel plaisir.
Tout d'abord parce-que je n'ai jamais réellement souffert (j'avais un braquet de 36x30) et ensuite, parce-que le panorama est superbe tout le long. Entre cascades, tunnels, précipices, ....
Voici d'ailleurs une vidéo de 10mn résumant cette montée : https://youtu.be/5CDHzHzHNzQ
Tour Madeloc
Attention, montée infernale ! Ca ne dure que 1.6km à partir d'un panneau sens interdit situé après le col de Mollo à partir de Collioure. Possibilité de monter à partir de Port Vendres.
1.6kms à 12% de moyenne et certains passages à plus de 20%. C'est raide, très raide. Même avec un 34x28, il faut s'y employer et interdiction de poser pied à terre sous peine de ne jamais repartir. Attention, route en très mauvais état !! En plus de vous battre avec la pente, il faudra surveiller où vous mettez les roues, il y a d'énormes trous. Mais arrivé au sommet, le panorama est sublime !
Là haut, vous êtes à 656m d'altitude, alors que vous serez partis du niveau de la mer, 13km plus bas à Collioure. Les 8 premiers kilomètres sont faciles, les 3 suivants sont entre 7 et 9% et donc, le très dur sera pour 1.6km. Faites une pause au niveau du sens interdit, vous aurez besoin de toutes vos forces !
Je tiendrai cet article à jour en y ajoutant les futurs cols..ou en ajoutant les photos manquantes...
Fil des commentaires de ce billet