Alors que le temps est seulement gris sur la route pour rejoindre Albi, une fois habillé en tenue cycliste avec mon ami Philippe...il se met à pleuvoir. Rien de bien réjouissant donc, mais heureusement, il fait déjà 17° à 8h du matin.

Après un rapide échauffement de 11kms, rendez-vous sur la ligne de départ où il ne pleut plus. Beaucoup de monde. L'huile camphrée passée sur les jambes sera sans doute salvatrice sur le parcours, surtout les descentes.

Le départ est donné et les 5 premiers kilomètres permettant de sortir de la ville sont neutralisés...ce qui n'empêchera pas de nombreuses chutes sur les routes glissantes.

Au 5ième kilomètre, le peloton roule tranquillement, la route étant descendante, mais la pluie se met rapidement à tomber.

13ième kilomètre, première difficulté qui va permettre un écrémage sérieux, une côte de 1.5km à 9.2% de moyenne qui se montera tout de même à 13km/h de moyenne. Mais les jambes semblent être là, même si cette côté m'a fait perdre du temps par rapport aux premiers, mais ce n'est pas une surprise. Philippe reste à mes côtés et s'accroche. Une fois au sommet, je prends un bon rythme et récupère 2 coureurs. Nous sommes désormais 8, quelques coureurs ayant suivi. Les relais se feront pendant un bon moment à 4/5 personnes, pas plus.

23ième kilomètre, nouvelle bosse de 2kms à 6.6%...je souffre toujours....mais ça va. J'enlève mes lunettes, car de la buée se forme, je n'y vois plus grand chose.

Nous sommes toujours un groupe de 8 coureurs, rattrapant parfois des cyclos, mais en perdant aussi au passage. Dans la descente qui suit, avec de nombreux virages en aveugle, la prudence est de mise, ce qui n'arrange pas les patins de freins. Freinage quasi inefficace, je plains les possesseurs de roues carbone. de nombreux coureurs prennent en revanche des risques inconsidérés pour une cyclosportive, coupant allègrement les virages sans aucune visibilité. Sur le bord de la route, de nombreux cyclos réparent les crevaisons, toujours très nombreuses sous la pluie.

Au 43ième kilomètre, toujours sous la pluie, nouvelle bosse...voire col, puisque ce sont 8.8kms d'ascension à 4.3% qui s'annoncent. Philippe toujours près de moi et s'accroche pour que l'on termine une fois une cyclo ensemble. Quelques coureurs filent...mais je laisse partir. Ainsi, je reste à un rythme cardiaque de 163 puls de moyenne, sous mon seuil, le parcours étant encore long.

Après une descente encore "sur les freins", bosse de 2.5kms à 4.5%. Il pleut un peu moins, mais les routes étant trempées, on est quand même mouillés ! L'huile camphrée agit efficacement et m'évitera un refroidissement trop rapide des muscles dans les descentes.

Après une nouvelle bosse de 3.6kms à 4.8% au KM64, nous sommes un petit groupe de 6 coureurs et attaquons une longue descente de 12kms, abordée toujours prudemment mais plus rapidement, la route s'assèchant par endroits. Il fait toujours 17°, on supporte d'être mouillés...mais de avons nous vraiment le choix ?

Nouvelle bosse de 3kms à 4.6% que nous monterons ensemble avec Philippe, qui se fait mal pour me suivre, surtout au sommet des bosses, quand je réaccélère, où il a plus de mal à reprendre un rythme rapide. Nous nous retrouvons à 3 au sommet, un cyclo nous ayant rattrapé.

Maintenant, ce ne sont quasiment que des faux plats descendants jusqu'à l'arrivée, mais avec vent de face. Nous nous relayons....mais je m'aperçois que deux coureurs reviennent. Je décide donc qu'on les attende, il reste tout de même 25kms à faire vent de face....mais je n'aurait peut-être pas dû, ces deux coureurs ne prenant quasiment aucun relais.

Sur les 8 derniers kilomètres, nous prenons avec Philippe des relais très appuyés, qui nous permettront de parcourir ces derniers kilomètres à 40km/h malgré le mal aux cuisses.

Je termine à la 83ième place (Philippe, 84ième), en 3h42, à plus de 28km/h de moyenne, sur un parcours bien plus exigeant que ce que j'ai connu par le passé (je n'ai pas participé à l'édition 2009). Un très bonne journée malgré la pluie, durant laquelle de nombreuses chambres à air auront été remplacées sur le bord de la route. Heureusement, pour moi et Philippe, aucun souci à signaler, pas même une coupure sur mes Schwalbe Ultremo R.1

Toujours une belle organisation, de nombreux bénévoles, une très bonne sécurité...et un bon repas.

Coup de gueule

Aux toujours nombreux cyclos qui n'arrivent pas à trouver leur poche sur leurs maillots pour mettre les emballages....alors qu'ils ont trouvé cette même poche 30s avant pour prendre leur barre. Résultat....de nombreux déchets au sol. J'ai même eu une altercation avec un cyclo de 40 ans qui a jeté sa "topette" dans un champ, il m'a répondu qu'il n'avait plus de place dans la poche !

La courbe Polar de ma sortie !

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