Celle-ci restitue ensuite l’énergie pour assister l’effort du cycliste lors d‘une montée ou d’une accélération en circulation urbaine, pour démarrer après un feu rouge ou doubler un obstacle, par exemple. Le principe évoque celui des moteurs hybrides de voiture.

Les ingénieurs du MIT sont allés plus loin en incluant dans ce moyeu une batterie de capteurs et un système de transmission Bluetooth capable de communiquer avec un smartphone et, de là, avec le réseau Internet. Non contente d’assister l’effort, cette roue permet en outre de capter, enregistrer et transmettre des données (nombre de kilomètres parcourus, taux de pollution, bruit, température, humidité de l’itinéraire, etc.), d’optimiser les trajets en fonction de ces données sur les conditions routières pour déterminer ceux qui sont les plus rapides et ceux qui sont les plus sains, de partager ces informations sur des réseaux sociaux.

La commercialisation de la Roue de Copenhague est annoncée pour 2010 à un prix comparable à ceux des vélos électriques, soit entre 350 et 700 euros.

Peut-être une solution un peu "too much" avec les gadgets Bluetooth, mais nul doute que cette roue saura trouver son public !

Source : Futura Sciences