Ariégeoise 2007 - 101kms
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le samedi 6 décembre 2008 09:08 -J'avais reconnu le parcours de la Mountagnole au complet une semaine avant avec Dominique et Audrey et j'avais très mal passé le Port de l'Hers, mettant ça sur le compte d'une fringale.
Alors la veille du départ, j'ai pas mal mangé avant le départ, pris toutes mes précautions pour ne pas avoir de fringale.
Comme d'hab, départ très rapide, j'essaie quand même remonter quelques coureurs...mais ça roule très vite. Avant Amplaing, on roule entre 50 et 60 sur le plat. Première côte, ça fait déjà mal aux jambes, mais je m'accroche. Il y a un groupe de 20 coureurs devant moi. Deuxième côte, ça y est, je les récupère, mais j'ai déjà 45 de moyenne. Je reste dans leurs roues, ça m'ira très bien. Je reste bioen calé dans les roues pour m'économiser. Arrivé à Foix, encore 38 de moyenne, on attaque le long faux plat avant le début du col des Marrous. Tout se passe bien. Dès les premières pentes des Marrous, je lève le pied pour monter à mon rythme, car je sais que ça va être très long jusqu'au sommet de Péguère. J'ai encore 34 de moyenne. Je pense qu'au moins 100 coureurs m'auront doublé dans la montée. J'arrivé en haut de Péguère sans être trop entamé et je profite du peu de répis jusqu'au col de la Crouzette pour m'alimenter un peu. Etant assez bon descendeur et ayant reconnu la descente, je décide de rattraper un peu de mon retard, sans forcer, mais en freinant un minimum. Ca va vite, mais très dangereux. Beaucoup de coureurs debouts sur les freins, qui roulent une fois à gauche, une fois à droite, sans raison. Je suis obligé de crier pour prévenir que j'arrive. Au bas de la descente, j'ai dû doubler pas loin de 50 coureurs. Par contre, beaucoup de crevaisons dans cette descente. Je pense que nombreux sont ceux qui avaient gonflé leurs pneus à bloc et l'échauffement de la jante dû aux freinages à fait monter leurs chambres trop en pression. Vitesse maxi, 75km/h. J'attaque le col du Saraillé tranquillement, je sais que ce n'est pas long mais assez raide. J'arrive en haut quasiment seul et attaque la descente la aussi assez rapidement mais sans forcer afin d'en garder un maximum sous le pied. Arrivé en bas, ravito, auquel je m'arrête pour refaire le plein des bidons et prendre quelques abricots secs. Attaque du Port de l'Hers. Finalement, toujours aussi dur. Dès les premières pentes, je met mon 34x25 que je ne quitterai quasiment pas jusqu'au sommet. Je suis contraint de poser pied à terre 4/5 fois dans la montée. Pourtant, je garde le coeur entre 160 et 165 puls. Les lignes droites sont interminables, de nombreux coureurs mettent pied à terre, je n'ai jamais vu ça dans une cyclo. Arrivé au sommet, alors que de nombreux coureurs m'ont doublé, je décide de jeter mes dernières forces dans la descente, attaque maximum. J'ai mis 1h20 pour faire la montée du Port de l'Hers. Tous les freinages au dernier moment (super ces patins Swisstop) relance à bloc après chaque épingle. Sur le bas de la descente, j'atteint 78km/h dans les longues lignes droites. Je double au moins 30 coureurs dans la descente, le coeur ne descend pas sous les 155 puls. Sur le dernier km dans Auzat, je donne tout ce que j'ai. Voilà content d'en finir. 15mn pour faire la descente jusqu'à l'arrivée (12kms), soit 48 de moyenne dans la descente, en étant limite sur 2 virages. Je termine en 4h29, classé 263ième je crois, à 22,5 de moyenne. J'ai vraiment été à l'agonie sur tout la montée de l'Hers, on ne m'y reprendra pas à refaire ce col....et je me demande si je ne suis pas maintenant trop vieux pour faire des cyclos aussi dures....
Vous pouvez retrouver 5 clichés pris sur cette cyclosportive ici.
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