Séjour Pyrénéen sportif organisé avec Bike Basque
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le jeudi 17 novembre 2016 20:40 -Jamais je n'avais jusqu'à présent participé à un séjour / stage cycliste. Au mieux, une traversée des Pyrénées en 2012 accompagné d'un camping-car suiveur qui s'occupait des bagages.
Bike Basque, créé par Xavier Lopez, organise des stages et séjours vélo sportifs et gastronomiques dans les Pyrénées, le Pays-Basque et la Bourgogne pour tous types de niveaux et d'attentes. J'ai pu tester un stage de 4 jours du côté de Bagnères de Bigorre et Argelès Gazost avec au programme, des cols mythiques comme la Hourquette d'Ancizan, l'Aspin, le Tourmalet, l'Aubisque et le Soulor.
Une prestation complète avec hôtels pouvant recevoir des cyclistes, repas, voiture suiveuse et bonne humeur.
Ma première inquiétude pour ce séjour de 4 jours était mon niveau en montagne. Je ne suis pas grimpeur et je ne connaissais pas le niveau des 3 autres journalistes anglais avec qui j'étais. Je redoutais d'être un "boulet" sur ce stage. Surtout quand on scrute leur profil Strava et que tous affichaient environ 5000km de plus que moi.
Mais finalement, vous le verrez, tout s'est plutôt bien passé.
Jour 1, arrivée à l'hôtel de Bagnères de Bigorre
Le premier hôtel est Carré Py' à Bagnères de Bigorre. Il s'agit de l'ancien Centre Laurent Fignon situé à la sortie de Bagnères, sur la route menant à Saint Marie de Campan. Inutile de vous dire que l'établissement est apte à recevoir les cyclistes.
Près de l'accueil, une pièce est munie de box que l'on peut fermer à clé pour stocker jusqu'à deux vélos. La chambre est très confortable. Il s'agit d'un hôtel 3 étoiles.
A noter qu'un petit magasin de vélo jouxte l'hôtel. Idéal donc en cas de pépin mécanique de dernière minute.
Depuis les chambres, on a une vue directe sur la chaine des Pyrénées et on voit même, par beau temps, le Pic du Midi.
Le soir, après être installé, Xavier, accompagné de Nigel (un anglais) nous font un briefing pour les jours à venir avec les parcours (qu'il fournit aussi en GPX pour le GPS), consignes de sécurité et rappelle qu'il ne s'agit pas d'une course. Cadeau de bienvenue, les bidons Bike Basque ainsi que des haricots tarbais et du boudin de porc noir de Bigorre. On gardera ça pour après la montagne, car pas sûr que ce soit compatible avec de gros efforts :-)
Jour 2, Hourquette d'Ancizan et Aspin
En cette fin septembre, nous sommes chanceux. Beau temps et surtout, 14/15° au démarrage à 9h30, ça aurait pu être pire.
Nos valises restent à l'hôtel, mais j'en profite pour charger mon Race Rain Bag de Scicon dans le van de Xavier. J'ai ainsi des manchettes, jambières, tenue pluie, coupe-vent, etc...
Le beau temps est prévu, mais il faut rester prudent en montagne, le temps peut vite changer. Et puis après avoir transpiré dans les montées, une descente rapide par 13/14°C peut suffire à rendre malade.
Nigel, sur la photo de gauche, est de bonne humeur et sera la capitaine de route, Xavier suivant le groupe avec son van.
Direction Payolle via un faux plat que j'ai toujours eu du mal à négocier. A froid, j'ai du mal, mais Nigel assure un rythme rapide, mais pas trop. Mais le bougre est costaud. Les premiers 17km sont à 3% de moyenne. Sur le papier, ce n'est rien, mais ça reste usant.
Arrive le début de la Hourquette, au niveau du lac de Payolle. Xavier s'arrête pour que l'on puisse se délester de nos manchettes. Il en profite pour faire quelques photos. Je connaissais la Hourquette par son versant le plus difficile. Là, c'est nettement plus simple à aborder et plutôt buccolique avec une forêt de sapins puis des pâturages.
Xavier nous attend au sommet, j'en profite pour reprendes manchettes et coupe-vent même s'il fait plutôt bon. Je préfère être prudent.
La descente vers Ancizan est plutôt raide, avec une route en mauvais état et étroite. Près de 8% de moyenne sur 10km.
Mais je me fais quand même plaisir et je profite des freins à disques dont est équipé mon vélo test Origine Axxome 350 Disc.
L'arrivée sur le village d'Ancizan est très jolie. En bas, je patiente avec Nigel en attendant les autres journalistes anglais, peu habitués aux longues descentes de montagne.
Direction l'Aspin ensuite, où nous mangerons un bout au sommet. Là aussi, c'est une première par ce côté. J'ai gravi l'Aspin toujours du même côté, depuis Payolle (seulement 5km de montée). Du côté Arreau, ce sont 12km à 6.5% qui nous attendent, et en plus, il fait chaud.
Sincèrement, j'ai trouvé cette montée plutôt longue. Régulière, mais les longues lignes droites ne sont pas bonnes pour le moral.
Au sommet, chose promise, chose due, le repas. Pas de la grande gastronomie, mais de quoi se repaître après ces heures d'effort.
Taboulé, salade, tomates, du pain, du fromage, de petites canettes de Coca et une tarte aux pommes.
Et comme il ne reste que la descente et un long faux plat descendant pour retourner à l'hôtel, autant en profiter.
Le panorama est sympa au sommet, avec la vue sur le Pic du Midi. Bien sûr, il y a de nombreux cyclistes, mais aussi des touristes en voiture ainsi que les vaches, pas peureuses du tout.
Dans le faux plat descendant entre Sainte Marie de Campan et Bagnères de Bigorre, Ash, gêné à un genou, a du mal à suivre. Les 3 autres du groupe prennent le large, je l'attends pour rester devant lui et servir d'abri. Quand on est largué, c'est toujours mieux d'avoir une roue à suivre.
Je m'aperçois que j'ai du jeu sur ma chaussure gauche alors que j'utilise des cales noires Look sans liberté angulaire. Peut-être cales HS, mais bizarre. Heureusement, j'ai apporté une seconde paire de chaussures.
Nous arrivons à l'hôtel et rangeons nos vélos dans les boxs prévus à cet effet puis direction une bonne douche. Ensuite, quartier libre jusqu'à 19h. J'en profite pour aller au centre de Bagnères à pied pour visiter la ville. A peine 10mn de marche pour s'y rendre.
Le soir, nous mangeons dans une excellente pizzeria du centre ville. Il y a des pizzas bien sûr, mais nous prendrons tous des pâtes ! Car demain, le Tourmalet nous attend.
Jour 3, Tourmalet, direction Argelès Gazost
En cette seconde journée, Nigel est toujours en forme. Le programme n'est pas hyper compliqué aujourd'hui, avec "seulement" un col. Mais quel col, puisqu'il s'agit du Tourmalet. 65km et 1540m de dénivelé.
Ce n'est pas la journée qui m'inquiète le plus, puisque c'est le côté du Tourmalet que je préfère. Je ne l'ai grimpé qu'une fois de ce côté, mais j'étais plutôt bien passé. Ce versant est régulier, seul le passage à La Mongie est très pentu.
Il fait beau et un peu frais, 12°C.
Il reste juste cette partie jusqu'à Sainte Marie de Campan qui va être encore compliquée pour moi.
Ca ne loupe pas, c'est compliqué. Avec les efforts de la veille, les 9km jusqu'à Sainte Marie sont pénibles avec le coeur qui ne monte plus.
Arrivés à Sainte Marie, Xavier nous attend sur la place principale où trône une statue en l'honneur de Eugène Christophe, avec sa fourche et surtout sa devise.
On abandonne jamais le travail que l'on a commencé.
Je dépose manchettes et coupe-vent, car je sais que maintenant, je n'aurai pas froid pendant près de 2h. Mon objectif perso, arriver en haut sans poser pied à terre (à moins que ce ne soit pour une photo) et en moins de 2h. La montée débute bien. Le coeur ne monte toujours pas, mais je me fie à mes sensations, je tourne les jambes.
Rapidement, Caven, un journaliste anglais, lâche prise. Bizarre, hier, nous étions au même rythme. Après 5km environ, je rattrape un autre anglais, Peter. Je le rattrape, mais vraiment pas vite. Je dois grimper maxi 1km/h de mieux que lui, et encore. Une fois que je le dépasse, il se cale dans ma roue et ne me lâche pas trop.
Parfois, il est à 20m, parfois à 2m, il fait le yoyo comme ça pendant plus de 6km.
3km avant La Mongie, je double un cycliste et je discute 5mn avec lui, avant que l'on passe les paravalanches. Là, je perds ce cycliste mais aussi Peter. La pente est plus raide et moi, je me sens toujours bien sur mon 36x32. Arrive ensuite La Mongie.
Pour la première fois, je pose pied à terre, mais juste le temps de faire cette photo. Le paysage est magnifique et il n'y a presque personne. C'est silencieux, reposant, même si la pente est raide. Le temps que je range mon téléphone, Peter est revenu à 10m de moi.
Je continue ma grimpée. A partir de là, il ne reste que 5km environ. On arrive au seuil fatidique des 2000m d'altitude.
Un peu plus haut, j'aperçois Xavier avec mon appareil qui fait des clichés. Il y a un léger vent qui rafraîchit le fond de l'air. A peine 11° au compteur. Avec l'effort en montant, ça va avec les manches courtes, mais arrivé en haut, il ne faudra pas traîner pour se couvrir.
Après 1h48 d'effort, voilà le sommet du Tourmalet, enfin ! C'est toujours gratifiant d'arriver au sommet d'un col, mais quand il s'agit d'un monument comme le Tourmalet, ça fait toujours un petit quelque-chose en plus.
Xavier est là avec le Van, nous nous mettons à l'abri dedans pour nous couvrir. Le vent est frais. Caven, pas bien, arrivera 35mn après moi. Tellement mal qu'il décidera de stopper là et nous suivre dans le Van.
Ne nous reste que la descente à faire. Mon domaine de prédilection. Idéal pour tester le comportement de mon vélo test Origine Axxome 350 Disc. Les premiers kilomètres sont une succession d'épingles. Je me suis largement couvert. Manchettes, veste Sportful Fiandre No-rain light et enfin, coupe vent. Au bout de 6/7km, je m'arrête pour ôter le coupe-vent, j'ai un peu trop chaud.
La descente est un véritable régal. Quasi personne à cette époque et à partir de Barèges, une route entièrement refaite (suite aux innondations de 2013). C'est un billard avec de longues lignes droites. Dommage, vent de face, je ne dépasse par les 74km/h :-(
Voici la vidéo de cette descente.
Rassemblement au bas de la descente, à Luz Saint Sauveur, pour prendre un café.
Le temps que tout le monde arrive, je touche mon disque de frein, il est brûlant. Mais pas de problème pour les freinages. Au-dessus de nos têtes, le ciel se noircit.
Pëndant la pause café, quelques gouttes tombent. On repart tous ensemble tranquillement. Il reste environ 15km en faux plat descendant.
Par contre, mon problème de jeu au niveau de la cale gauche est toujours présent. Ce ne sont donc pas les cales qui sont mortes, mais la pédale qui a un problème. Je regarderai à l'hôtel !
L'hôtel justement, nous y arrivons. Primerose Hôtel. Un hôtel que je connais de nom puisque j'avais été interviewé en 2012 par ce dernier. Cet établissement connaît donc bien les cyclistes.
Avec Xavier et Nigel, nous regardonc ma pédale. En effet, il y a du jeu au niveau de la partie arrière. La lame carbone semble avoir bougé.
Ayant vu un magasin de vélo à quelques centaines de mètres, je m'y rends.
Me voici chez Sports Loisirs Diffusion. Le mécano trouve rapidement le problème, il a déjà vu ça. Un petit caillou s'est glissé là où il ne faut pas, empêchant la lame de revenir en place. Merci à lui. En plus, en discutant 5mn, j'ai découvert qu'il connaissait Matos Vélo et en était fan :-)
Retour à l'hôtel. Après la douche, j'en profite pour me promener rapidement dans le parc qui jouxte l'établissement. En soirée, repas pris au sein de l'hôtel. On se couche tôt, car le lendemain, c'est la plus grosse journée du séjour !
Jour 4, boucle autour d'Argelès Gazost via l'Aubisque et le Soulor
Au programme, 1960m de dénivelé, mais surtout, une distance de 112 kilomètres. Faux plat descendant jusqu'à Lourdes, puis on tourne vers Saint pé de Bigorre où un faux plat montant léger nous attendant pendant plus de 30km pour rejoindre Laruns, au pied de l'Aubisque.
Il fait beau, mais il va faire chaud et vu que nous partons à 9h, nous devrions attaquer l'Aubisque vers 12h au mieux, soit, en plein dans le plus chaud de la journée.
Le départ se fait tranquillement, mais il ne fait pas très chaud. 10/11° environ et jusqu'à Lourdes, nous sommes en grande partie à l'ombre. De mon côté, fidèle à mes habitudes, je me suis bien couvert. Les anglais eux sont en manches courtes. Certes, nous ne sommes pas habitués aux mêmes températures, mais j'en vois quand même qui ont la chair de poule ;-)
Xavier est parti direction Lourdes chercher les personnes qui doivent réaliser des clichés de cette journée. Arrivés à Lourdes, notre avancée est un peu plus chaotique à cause de la circulation, mais nous reprenons un cours normal passé la ville.
Tout se passe bien jusqu'à Asson où Xavier nous a rejoints. Peu après, j'évite de peu la chute. Nigel part tout droit alors qu'un autre anglais a tourné à gauche. Je suis en 4ième position et nous sommes dans une cuvette à 45km/h. Je décide de continuer en suivant Nigel, mais un autre anglais, un peu devant moi, décide de bifurquer au dernier moment à gauche sans tendre le bras. Je bloque la roue arrière... et je dérape sentant le vélo zigzaguer de l'arrière. Pas de chute et je passe à moins de 1m de l'anglais. Ce fut juste.
Après concertation, on prend finalement la route à gauche, plus tranquille où on peut mieux rouler. Erreur. On se retrouve coincés derrière la transhumance des moutons.
Pas grave, ça fait aussi partie des joies du vélo, d'assister à de telles scènes. On perdra 10mn dans l'affaire, mais 10mn de bonheur nature !
On reprend notre rythme tranquille jusqu'à Laruns. Nous y arrivons à 12h30.
Comme vous le voyez sur la photo, le ciel est d'un bleu magnifique et le village l'est tout autant (magnifique, pas bleu). Pause café et pizza dans un bar avant d'attaquer les hostilités.
Je garde un bon souvenir de l'Aubisque. Rude, mais je me souviens l'avoir bien grimpé lors de la traversée des Pyrénées.
Et pourtant, au pied de la montée, le panneau montrant les pourcentages de chaque kilomètre n'est pas spécialement rassurant. On verra bien.
Confiant, je pars sur un très bon rythme, même si je me fais larguer par certains qui grimpent mieux que moi depuis le début.
Le début de la montée en forêt est très agréable et plutôt roulante. En revanche, à compter du village d'Eaux-Bonnes, ça se gâte un peu. Et là, je sens que je marque un peu le pas par rapport à la veille dans le Tourmalet. Je cède peu à peu du terrain face à mes confrères anglais.
A partir de Gourette, je suis clairement dans le dur, sans jambes. Je me suis pourtant alimenté, mais rien à faire, pas de jus. Heureusement, il ne reste que.... 5km. Ah oui, quand même ! Je suis à 7/8km/h, forcément, ça va être long. Je ne m'affole pas et je profte tant bien que mal du paysage. Je n'ai rien d'autre à faire de toutes façons. Sur certaines portions de route, j'aperçois les confrères anglais au loin. Bon, ça va, au pire, 5mn d'avance. Et je sais qu'une fois en haut, la journée est quasi finie hormis les 2.6km de montée vers le Soulor.
Arrivé au sommet, je savoure, car j'en ai vraiment bavé sur les 5/6 derniers kilomètres. Avec 27/28° dans la montée, ça n'a peut-être pas aidé. Il fait 27° au sommet, Xavier (et tous les autres) m'attendent.
On décide de manger au sommet du Soulor.
On s'engage dans la descente via le Cirque du Litor, un paysage époustouflant. Je pars derrière Nigel pour faire une vidéo en restant derrière lui, la vidéo étant assez technique, rapide et en plus parsemée de deux tunnels.
Reste la montée vers le Soulor. 2.5km, ça passe bien. Arrivé au sommet, beaucoup de monde. Des cyclistes, des touristes et des motocylistes...
Comme le montrent certaines photos ci-dessous, j'en ai réellement sué !
Des chevaux sont aussi présents et très intéressés par le ravito que Xavier nous a préparé, à tel point qu'il est obligé de ruser pour les éloigner.
Vient ensuite la dernière descente. Depuis le début, j'étais persuadé que cette descente arrivait directement à Argelès-Gazost, comme celle du Peyresourde arrive à Bagnères de Luchon. Erreur, ça descend "seulement" jusqu'à Arrens. Ensuite, c'est un long faux plat descendant jusqu'à Argelès Gazost, mais avec vent de face.
Peu importe, je me régale dans cette descente même s'il y a quand même pas mal de circulation. Arrivé à Arrens-Marsous, je suis à 200m de Nigel. Mais avec le vent de face, je manque de jus et je n'arriverai jamais à le rattraper avec Argelès. où nous attendons ensuite le reste de la troupe !
Argelès Gazost, ville de vélo, puisque des "portiques" sont même prévus en ville pour y déposer sa monture le temps d'une pause.
Le soir, direction le restaurant La Forge ! Comme vous le voyez, la diététique était bien le cadet de nos soucis !
Bien que l'hôtel Primerose propose 35% de réduction sur le champagne si on a grimpé un des cols HC du coin, nous ne profiterons pas de cette offre.
En revanche, le gérant de l'hôtel nous conseille sur une route pour le retour du lendemain vers Bagnères de Bigorre. Il était prévu que l'on fasse le retour via le Tourmalet (route du jour 3 en sens inverse), mais la météo prévoit des trombes d'eau. Monter à plus de 2000m avec le froid et la pluie n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, nous décidons donc tous de raccourcir l'étape.
En bonus, quelques clichés réalisés par l'agence de communication Content Lab (www.newcontentlab.com).
Jour 5, retour à Bagnères de Bigorre
Au lieu des 65km prévus, nous partons pour "seulement" 35km. Nous sommes pour la plupart fatigués, ça convient donc à tous.
Au lever, aucune goutte et même le ciel bleu. Mais en regardant un peu plus loin direction le Tourmalet, c'est quand même bien noir.
Nous allons passer via le col de Lingous et le col de l'Angles, soit quasiment tout droit.
Mais dès la sortie d'Argelès, à peine 2km après le départ, un mur de 700m à 8% de moyenne mais avec des passages à plus de 10%. A froid, forcément, ça calme. Ensuite, ça monte pendant plus de 13km, mais c'est roulant, 3/4% de moyenne. Et au fur et à mesure que l'on avance, le ciel s'assombrit.
Arrivés en haut du col de l'Angles, au niveau de la Croix Blanche, nous avons droit à un superbe paysage. Nous avons bien fait de ne pas aller grimper le Tourmalet vu le ciel.
Ciel gris, mais paysages magnifiques et surtout, le silence. Pas âme qui vive, pas de voitures, c'est le bonheur.
Nous arrivons à Bagnères de Bigorre vers midi, les chambres ne sont pas encore prêtes. On en profte pour faire une pause café au centre ville. Ensuite, direction un petit parc pour faire le repas du midi. Xavier amène sa petite table et les tabourets.
Le temps est de plus en plus menaçant et à la fin du repas, on commence à sentir quelques gouttes tomber. Heureusement, nous sommes à 1km de l'hôtel Carré Py'.
Nous y arrivons et le temps de prendre une douche, c'est le déluge. Des trombes d'eau s'abattent sur le coin, on est bien contents d'être arrivés.
Après la douche, je rassemble mes affaires et repart en famille.
Bilan de ce séjour Bike Basque
Pour avoir fait plusieurs séjours sans réelle assistance, opter pour un séjour comme celui-ci est clairement plus confortable.
On enlève beaucoup de stress. Les parcours sont faits, on sait que même en cas de pépin mécanique, on pourra être dépanné et on peut amener tous les vêtements que l'on veut pour parer à toute éventualité.
Idem pour les hôtels, déjà sélectionnés. En plus de tout cela, la gentillesse de Xavier Lopez et sa bonne connaissance du cyclisme permet de partir l'esprit tranquille.
Sincèrement, je recommande. Certes, ce n'est pas donné, mais le tarif est largement justifié par la prestation. Les hôtels et restaurants sont bien choisis et que ce soit Xavier ou Nigel, tous deux sont aux petits soins et jamais avares de conseils.
Que ce soit pour un séjour d'une semaine pour découvrir quelques cols pyrénéens ou carrément pour la traversée des Pyrénées en 8 jours, une solution idéale pour rouler serein dans des contrées magnifiques.
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