...et force est de constater que le Tour ne connaît pas la crise. Qui n'a jamais été sur les bords de la route du Tour, en famille, que ce soit pour la caravane, voir passer les coureurs, ou les deux ?

Mes parents m'ont très tôt amené dans les Alpes ou les Pyrénées voir le Tour de France. Est-ce cela qui m'a donné envie de pratiquer le cyclisme ? Je n'en sais rien. Mais toujours est-il que je continue à aller tous les ans sur le Tour.

Alors certes, comme le dit ma femme qui m'a accompagné l'an dernier au Tourmalet, on n'y voit mieux à la télé, mais l'ambiance sur le Tour, c'est quelque-chose.

Des milliers de personnes qui se déplacent sur un col, qu'elles soient pauvres ou riches, tout cela pour participer à la grande fête du Tour. Certains viennent en camping car plusieurs jours avant l'arrivée des coureurs...d'autres viennent très tôt le matin pour tenter de trouver une bonne place.....et les plus courageux montent les cols les plus mythiques avec leur vélo profitant des encouragements des spectateurs qui ne manquent pas d'applaudir ces amateurs....dont le seul but est d'arriver au sommet.

D'autres, plus inconscients, tentent l'aventure avec leur vélo, qui ne sort que très rarement, avec un manque d'entraînement certain...et un embonpoint qui, dans les plus fortes pentes, leur rappelle que la gravité est la principale force qui s'oppose à l'avancée du cycliste en montagne. Beaucoup finiront le col à pied......et pensaient, en voyant les coureurs à la télé, que grimper un col était plus simple que ça.

De mon côté, j'associe ma passion du cyclisme à celle de la photographie ! Je ne vois pas grand chose finalement lorsque les coureurs passent, mais quelle fierté au moment où j'affiche mes clichés sur l'écran de l'ordinateur !! Vous pouvez voir mes photos du Tour de France sur le site de mon club.

Cette année, j'ai pu assister à deux étapes. La première, dans la descente du col d'Agnes...et la seconde, dans la descente de l'Aspin. Mais pourquoi en descente me direz-vous ?

Trois raisons à cela : - les photos sont bien plus dynamiques - beaucoup moins de monde - les coureurs, dans une épingle, passent à peine plus vite qu'en montée....et sont en file indienne alors que dans la montée, ils montent en peloton...

En effet, pour le second jour, j'avais prévu d'aller au Tourmalet. Alors que l'an dernier, je n'avais eu aucun souci à me garer juste avant la Mongie à 9h du matin, cette année, arrivé à 8h à Ste Marie de Campan, route fermée. Les gendarmes ont bloqué l'accès aux voitures et autres "4 roues" à 5h15. Du jamais vu. Preuve que le succès du Tour de France ne se dément pas ! Les bouchons pour renter du Col d'Agnes me l'ont prouvé (4h30 pour arriver à Saint Girons...à 35kms du point où j'étais en voiture)...mais quand on aime, on ne compte pas.

Seule la crise s'est fait ressentir au niveau de la caravane qui distribue moins d'objets que les autres années.

Alors encore merci au Tour de France, aux organisateurs, aux coureurs, mais aussi à toutes les équipes que l'on ne voit pas, que ce soit les jeunes filles et les hommes sur la caravane (qui ne font pas un métier de tout repos) mais aussi tous ceux qui, dans l'ombre, s'occupent du nettoyage, du balisage des routes, etc.....bravo à tous et merci pour ce spectacle grandiose !