L'INPES et l'assurance maladie ont en effet lancé cette campagne à l'été 2004. Une campagne qui a fait suite à un rapport de l'observatoire interministériel de la sécurité routière. En 2003, 4851 cyclistes ont été blessés et 190 sont décédés.

Une étude réalisée dans le Rhône en 2001, portant sur l'ensemble des accidentés de la route du département ayant été conduits à l'hôpital montre que : 

  • Dans tous les cas de décès enregistrés, les lésions à la tête constituent la cause principale du décès, 
  • Dans tous les cas mortels, le cycliste ne portait pas de casque.

Le Ministère de la santé, l'Inpes et l'Assurance maladie ont donc développé cette campagne de sensibilisation autour de deux affiches.

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Le poster de que j'ai vu à l'hôpital, est destiné aux enfants et a pour but de valoriser l'image du casque. 

Une affiche qui était apparemment présente dans les centres de loisirs et dans les écoles. De mon côté, je regrette juste (à moins que mes souvenirs me fassent défaut) de n'avoir jamais vu cette campagne avant d'aller aux urgences pour enfants de Purpan. Malheureusment, pour bien des enfants (et leurs parents), il sera trop tard quand ils verront cette affiche, puisque nombre d'entre eux seront peut-être aux urgences pour un trauma crânien.

En tous cas, je trouve l'angle pris par cette affiche bien trouvé pour sensibiliser les enfants. Quand je vois comment mon fils de 4 ans (et tous ses copains) s'identifient à des super-héros, l'INPES a vu juste. Mais un nouveau rappel près de 10 ans après le lancement de la campagne ne serait pas de trop.

Merci aux urgences pour enfants de Purpan d'avoir conservé cette affiche !

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Une seconde affiche a été réalisée pour les abris bus, sur laquelle on aperçoit une mère et son fils sur un vélo en tandem. Tous deux sont équipés d'un casque pour cycliste. Le message est " A vélo, le casque, ce n'est pas obligatoire, c'est juste indispensable ".

Cette affiche a pour objectif de banaliser le port du casque. Elle est destinée aux municipalités qui souhaitent soutenir le message de prévention.

 

Quand je vois nombre de parents laisser leurs enfants faire du vélo sans casque aujourd'hui, je trouve dommage que ce type de campagne ne soit pas plus visible. Un casque enfant, ça débute à 10€ tout juste.

On me rétorquera sans doute que lorsque j'étais petit, je n'avais pas de casque. Certes, mais est-ce une raison pour continuer à prendre les mêmes risques ?