Rendez-vous pris à 7h30 chez lui, ce qui me fait partir à 7h de chez moi. Je ne vais quand même pas prendre la voiture pour rejoindre son domicile à 16kms de la maison. J'arrive à l'heure chez lui...et on part. Il fait frais (13° environ), mais c'est idéal. Sylvain, fidèle à son habitude, est de bonne humeur et en forme. IL a son vélo alu de cyclo-cross...avec sacoches sur les côtés et au guidon. Mais attention, il surprendrai plus d'un champion de village son son destrier !

Il a parcouru les 290kms hier entre la Dune du Pilat et Toulouse à 29.7km/h de moyenne. Faut dire que le garçon a un sacré moteur....et qu'à ce rythme, le coeur n'a pas dû dépasser 130puls.

A 7h30, très peu de monde. On roule tranquille, à 25/26 km/h. Plus on avance dans la temps, plus il y a de coureurs à pied, mais ça reste gérable. La traversée de Toulouse se fait au calme, pas de voitures, c'est si rare !

Le parcours est presque plat. Oui, presque, car ça monte légèrement. Je ne parle pas des écluses qui émaillent le parcours, mais bien du dénivelé. Bon, 30m d'ascension sur 45kms, on s'en remettra. Ben oui, faut bien que ça ne soit pas plat...sinon, l'eau ne s'écoulerait pas, d'un côté vers l'Océan et de l'autre vers la Mer. D'ailleurs, moi et Sylvain sommes admiratifs devant le travail de Pierre Paul Riquet, qui a su trouver, à son époque, le point le plus haut du parcours, le seuil de Naurouze, sans GPS ! Un Canal du Midi où un mot revient, paisible. On y croise lapins et canards toute la journée, le tout, à l'ombre des platanes.

Au terme de 48kms, je laisse, non sans regret, Sylvain continuer son périple vers la grande bleue, car il me faut penser à rentrer. Le retour se fera sans encombre...bien qu'il y ai bien plus de monde sur le chemin.

26km/h.....voilà qui me va, et je suis rentré enchanté de cette balade, d'avoir pu prendre le temps de discuter, de m'arrêter faire une photo.

Ne serai je pas en train d'attraper le virus de Sylvain, de me transformer de cyclosportif fonçant à toute allure à travers le paysage au fil des randonnées dominicales....en un cyclotouriste qui prend le temps de vivre, sans stress, en observant ce qui l'entoure ? Et si c'était ça le bonheur ?

Pour vous prouver que ce n'est pas plat

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