pic184089917_600.jpg il s'agit des données de Michael Morkov, qui n'est pas le premier venu, puisqu'il a été chamion du monde de poursuite sur piste.

Voici donc les données SRM que l'équipe Saxo Bank Sungard a bien voulu rendre public, avec en plus l'analyse de l'entraîneur de l'équipe, Giuseppi Toni.

  • Coureur : Morkov Michael, le Danemark
  • Age : 25
  • Poids : 69 kg
  • Équipe : Sungard Saxo Bank
  • Temps de course : 18:19
  • Vitesse moyenne : 54,95 kmh
  • Puissance moyenne : 381 watts
  • Cadence moyenne : 106 tr / min
  • Fréquence cardiaque moyenne : 172 bpm
  • Nombre de relais : 7 fois
  • Durée moyenne du relais : 28 secondes

Lors de tests précédents, il développait sur piste 372W à 50km/h et ses valeurs de seuil étaient respectivement de 70-380W, soit un rapport poids/puissance de 5.4W/kg.

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La première partie du parcours a eu lieu en centre-ville avec des virages et des rond-points, mais la deuxième partie était nettement plus roulante et les coureurs ont été capables de trouver leur rythme avec des zones régulières d'intensité.

Les données SRM mettent en évidence le premier relais de Michael, entre la 18ième et la 39ième seconde, où son intensité rester au-dessus de 500 watts. En particulier, la seconde section de 30 secondes montre une moyenne de 690 watts (10W/kg) avec un pic à 881 watts.

Héritage de la piste, la cadence de pédalage moyenne durant le contre la montre est de 106 tr/mn.

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Au cours de son second relais, son rythme cardiaque a débuté à 166bpm pour augmenter jusqu'à 175-176 bpm. Sa fréquence n'est jamais passée sous les 170bpm durant le relais.

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Le plus étonnant reste son effort après le 5ième relais (35s à 589 watts de moyenne) puisqu'il a dû faire un sprint pour revenir dans le sillage de l'équipe. 1033 watts et 181bpm. Un effort très violent inhabituel lors d'un contre la montre. Dans le final des étapes de plaine, les sprinters atteignent entre 1300 et 1600 watts.

Cette section montre ausi que Michael est un coureur précieux dans un chrono par équipe puisque lorsqu'il est en tête, il a constamment augmenté sa vitesse de 53.8 à 59.9 km/h.

Mais ce passage indique aussi la limitation de fréquence cardiuaque comme facteur prédictif de l'intensité. A la fin de son relais, sa fréquence cardiaque a encore augmenté alors que sa puissance développée diminue. Après un violent effort anaérobie en tête, la fréquence cardiaque reste élevée afin de transporter un maximum d'oxygène vers les muscles. Les réactions dyu rythme cardiaque se font toujours avec un léger décalage par rapport à l'effort. Très facile à avoir sur ce contre la montre, où la fréquence cardiaque, en rouge, a une amplitude beaucoup plus faible que la puissance, en vert.

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Heureusement pour l'équipe, Michael a été capable de récupérer de son effort pour faire deux relais de plus. Dans le final, il prend même un relais de 40s à 597 watts de moyenne (8.7W/kg) avec un pic de fréquence cardiaque à 181bpm.

Décidemment, c'est vraiment une autre planètre !