Quand l'Acheteur Cycliste tape un peu vite sur Trek
Par Actualité - Cet article a été lu 7169 fois. Commentaires : 11 .
le mercredi 20 août 2014 16:12 -Même si cet article risque de m'attirer les foudres de Richard Jamin et de ses nombreux lecteurs, tant pis, je prends le risque. Je comprends les lecteurs qui lisent l'Acheteur Cycliste, sous prétexte d'indépendance de Mr Jamin, mais je pense qu'il pousse parfois le bouchon bien trop loin quand il s'agit de s'attaquer à des marques !
Je n'achète que rarement des magazines, mais je les feuillète toujours pour voir si des photos que j'aurai réalisé moi-même ont été utilisées sans mon accord. Là, ce n'est pas le cas, mais Richard Jamin s'attaque injustement à Trek dans le numéro 114 de juillet-août.
Je tiens donc à rétablir la vérité, bien que n'ayant aucun ami chez Trek ni aucun intérêt avec cette marque.
En page 102 de ce numéro, Richard Jamin écrit :
Grand spécialiste de l'exercice, Trek lance un nouveau vélo sur ce Tour. Grand paranoïaque aussi devant l'éternel, au point de menacer leurs collaborateurs qui évoqueraient ce nouveau vélo (!), nous n'avons pu ne serait-ce que l’apercevoir. Retour, donc, sur le Madone 2014.
Mr Jamin, pour réaliser son article sur les vélos du Tour, est allé sur le Critérium du Dauphiné afin de photographier les vélos des différentes équipes. J'étais d'ailleurs moi aussi présent sur ce Critérium, à Ambert où j'ai pu photographier le Trek Emonda SLR et le lendemain, au départ à Montélimar.
Un départ à Montélimar où j'ai pu voir Mr Jamin et son photographe autour des bus des équipes qui, comme moi, faisait le tour pour voir les nouveautés. C'est d'ailleurs aussi à Montélimar qu'il a interviewé Sylvain Chavanel.
Bref, j'ai pu sans problèmes photographier le Trek Emonda SLR à Ambert, mais aussi à Montélimar, au même endroit que Richard Jamin.
Pour preuve, cette photo prise sur le parking à Montélimar. On y voit clairement le Trek Emonda SLR à la vue de tous sur une voiture de l'équipe. Et un autre modèle était bien quelques minutes plus tard contre le bus de l'équipe.
Le paranoïaque dans l'affaire ne semble pas être Trek mais plutôt Mr Jamin. Contrairement à ses dires, le vélo était à la vue de tous, même à Montélimar.
Peut-être qu'un différend l'oppose à cette marque comme à de nombreuses autres, mais il est certain que ce n'est pas en mentant que les choses vont s'arranger.
Être journaliste n'est pas toujours aisée, les marques étant parfois réticentes à prêter du matériel vélo ou des vélos à des magazines autres que les deux leaders sur le marché, j'en sais quelque-chose. Mais de là à voir le mal partout....
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