Contrairement aux cyclistes professionnels qui roulent toute l'année et parcourent 30000kms environ, j'estime de mon côté qu'avec seulement 7 à 8000kms par an, je n'ai pas besoin de couper. Pas plus de lassitude que ça, vu que je ne sors que quand j'en ai envie. Même en ayant été sans emploi toute l'année, je ne suis pas sorti pour autant tous les jours.

Certes, je vais rouler un peu moins, car il est moins agréable de sortir quand il fait froid et qu'il y a du brouillard que par beau temps, mais je continue à sortir tout de même. N'étant plus coursier (ni même cyclosportif d'ailleurs), je n'ai plus les impératifs de sortir tous les jours pour être au niveau des adversaires. Plus d'adversaires pour moi.....à part le très mauvais temps.

Neige-Castelnau-06-02-2012.jpgCar bien sûr, si comme sur cette photo prise en début d'année, la route est recouverte de neige, je reste sagement à la maison. Je ne vais pas risquer une chute pour avoir voulu défier les éléments....et surtout les lois élémentaires de la physique.
Tout vélo de route placé sur une route enneigée ou verglacée viendra, à un moment ou à un autre, heurter violemment le sol...et par effet ricochet, le cycliste aussi.

Tant que l'état de la route le permet et que je ne suis pas malade donc, je continue à rouler. Même les pros qui roulent au moins 4x plus que moi, ne coupent que 3 à 4 semaines maxi. Et comme j'ai déjà fait pas mal de coupures d'une semaine dans l'année, la saturation est loin d'être là.

Par contre, les kilos en trop sont, eux, bel et bien là, toujours en avance sur les fêtes de fin d'année en ce qui me concerne. 4kg de trop minimum.

Ah la la, pas évident la vie de cycliste gourmand !