Lac-Constance.jpgL'Eurobike, c'est déjà loin, pour moi, toulousain. 1100kms et plus de 12h de route. Située au bord du Lac de Constance, sur la rive nord...alors que Constance est sur la rive sud. Et pour dire vrai, cette année, je n'ai vu le Lac que le dernier jour, en partant. Sinon, j'avais un hôtel au nord de Friedrichshafen, à 45mn de route.

Une fois les aises prises à l'hôtel, le lendemain, c'est lever à 6h30 pour être sûr d'arriver à l'ouverture du salon, 8h30. Je décollais à 7h15...et arrivais à 8h00 à 2kms du salon. Et là, c'est le bouchon habituel, comme tous les matins. Un petit bouchon de seulement 2kms (15mn environ), ceux qui seraient restés un peu trop longtemps sous les couvertures auront bien 30 à 40mn de bouchon. Reste ensuite à se garer. Pour moi, pas de soucis cette année, avec mon pass presse, je me gare aisément à 150m de l'entrée du salon.
Mais nombreux sont ceux qui campent dans les terrains qui jouxtent le salon ou alors qui prennent leur vélo pour faire les derniers kilomètres les séparant de leur hôtel.

Entree-salon.jpgCoulisses-Eurobike-2013-001.jpgUne fois que l'on a franchi les portes, on cherche aussi à se connecter en WIFI, mais peine perdue. Bien que l'on nous donne un code personnel, il y a bien trop de monde et l'infrastructure n'arrive pas à suivre. Tant pis, on se déconnecte un peu du monde virtuel.
Ensuite, on cherche les halls, mais tout est bien indiqué. Ne reste plus qu'à progresser dans ce dédale avec méthode. Même si j'avais prévu 4 ou 5 rendez-vous, pour le reste, il fallait que je m'organise. J'avais donc décidé de procéder par halls, faisant d'incessants allers et retours dans les allées. Premier jour, halls A1à A7, second jour, halls B1 à B5, et dernier jour, rapide revue de tous les halls pour voir si je n'avais rien loupé.
Si vous désirez voir quelqu'un sur le salon (un collègue ou autre), donnez-vous rendez-vous, inutile d'espérer vous retrouver par hasard, les chances sont plutôt minces au milieu de tous les stands et tout le public.

Attirer les gens sur le stand

Coulisses-Eurobike-2013-002.jpgLe nerf de la guerre pour tous ceux qui ont déboursé de grosses sommes pour avoir un stand, c'est d'attirer du monde sur le stand. Des professionnels qui deviendront des clients, mais aussi des journalistes qui pourront potentiellement rédiger un article sur vous dans leur tribune.
Heureusement, nous n'en sommes pas encore arrivés au salon du tuning automobile qui ressemblerait parfois à s'y méprendre à un salon du X !
Le plus "osé" était comme l'an dernier le stand Kellys, mais rien de dramatique, même si quelques lourdauds faisaient tout pour effleurer (voire plus) ces demoiselles lors d'une photo. Les 4 jours de salon n'ont pas dû être très cools pour elles.

Coulisses-Eurobike-2013-012.jpgCoulisses-Eurobike-2013-013.jpgD'autres stands ont choisi d'inviter des stars, comme Jens Voigt sur le stand Schwalbe qui présentait le dernier produit de la marque, le One, et notamment sa version tubeless en faisant une démonstration de la résistance à la crevaison à l'aide d'un tournevis.
Un Jens Voigt très sympathique et abordable. Un peu plus loin, j'ai croisé Michael Rasmussen, qui s'était fait exclure pour dopage alors qu'il portait le maillot jaune sur le Tour de France 2007. Pas de photos, il semblait plutôt fuyant.

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Chez Continental, c'est Danny MacAskill qui était en vedette. Je suis arrivé par hasard à côté du stand qui était noir de monde. 2mn pour accéder au stand et voir que c'est Danny qui provoquait cet attroupement. Pas étonnant, il signait de nombreux autographes.
Pour ma part, un cliché me suffira et j'ai ensuite continué ma route. Je vais faire quoi d'un autographe ?





Coulisses-Eurobike-2013-010.jpgCoulisses-Eurobike-2013-011.jpgErnesto Colnago était là en personne, sans doute pour accueillir les meilleurs clients de la marque.

Un peu plus loin, Jean-René Bernaudeau, venu vanter les mérites des pneus et boyaux Hutchinson utilisés par l'équipe Europcar, mais venu aussi sans doute, comme d'autres patrons d'équipes (Vincent Lavenu) faire leur marché au sein des équipementiers et renégocier des contrats.
L'Eurobike est en effet l'idéal, puisque hormis quelques marques comme Trek ou Polar, tout le monde est au même endroit.

Gastronomie

Coulisses-Eurobike-2013-009.jpgLe soir, à partir de 18h, c'est l'heure des apéros. Petits fours, bonbons, champagne ou bières, il y en a pour tous les goûts. Que ce soit comme ici chez Continental, Mavic, Michelin ou bien d'autres, on est souvent bien reçus.

Quand on connaît un peu de monde, on a aucun mal à se passer de manger. Il suffit de se rendre sur les bons stands et l'on peut grignoter un peu, évitant ainsi les longues files d'attente qu'il y a à toutes les cafétérias ou sandwicheries du salon.

Il est donc possible de boire une bière avec Danny MacAskill. Moi qui ne boit jamais d'alcool, j'ai fais exception à la règle sur le stand Mavic, du champagne, ça ne se refuse pas. Mais une seule coupe, il ne s'agissait pas non plus d'être bourré. Déjà qu'à jeun, mon anglais n'est pas au top....une fois imbibé, je doute que ce soit mieux. Et puis il fallait aussi rentrer à l'hôtel en voiture ensuite.

Coulisses-Eurobike-2013-004.jpgMention spéciale pour le stand Thule qui proposait le meilleur café du salon (même si celui du stand Rapha était aussi très bon)....et pour cause. La marque n'a pas hésité à recruter le troisième meilleur barista de la planète pour servir café expresso sur le stand.
Des cafés qui titillaient autant les papilles que la vue grâce à sa maîtrise du Latte Art. Vous ne savez pas ce que c'est ? Le Latte art est une technique de réalisation de dessins ou de motifs sur la surface d'un cappuccino.

Coulisses-Eurobike-2013-005.jpgCoulisses-Eurobike-2013-006.jpg








En vidéo, c'est encore plus bluffant.


Deux valises de rigueur

Valise-catalogues.jpgL'an dernier, je n'avais pris qu'une seule valise et un sac à dos. Erreur. Il faut deux valises pour pérégriner de manière confortable. Car le sac à dos chargé, au bout de 5/6h, ça fait mal au dos, surtout quand on porte aussi un appareil photo de près de 2kg autour du cou.

Au retour, une valise pleine de catalogues, près de 20kg de papier (et combien d'arbres ?) afin de faire le tour de toutes les nouveautés que l'on n'aurait pas eu le temps de voir ou d'approfondir sur les stands, mais aussi un bon moyen d'avoir tous les renseignements techniques sur tous les vélos, roues, chaussures, etc....

Heureusement que côté dossiers et kits presse, les clés USB ont peu à peu remplacés les documents papiers. Ca ne coûte sans doute pas plus cher aux marques, ça économise des arbres, mais surtout, c'est beaucoup plus facile à transporter. Et ça permet d'avoir, en plus des catalogues au format PDF, des photos en haute résolution, utile pour agrémenter des articles !
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Une fois la journée terminée, retour à l'hôtel, mais avant, passage obligé au MacDonald du coin pour ne pas rentrer le ventre vide. Arrivé à l'hôtel, déchargement des photos, tri de celles qui sont flous/loupées/en double, écriture d'un ou deux articles et enfin, je notais dans un cahier les choses à ne pas oublier....avant une nuit récupératrice pour repartir dès le lendemain.