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N'étant pas un coursier finissant la saison sur les rotules, j'ai pour habitude de ne pas couper. Mais cette saison se termine fin octobre, mais je ne coupe pas vraiment. Tout juste j'allège un peu mes sorties et repars sur du foncier avec des sorties entre 25 et 26km/h.
Cette année, nous avons eu quelques belles journées en novembre, c'eût été dommage de se forcer à rester dedans avec le beau temps.
Et puis on n'est jamais à l'abri d'un gros rhume, grippe, verglas ou neige qui empêchent de sortir. La preuve cette semaine.

L'année 2013 s'est terminée pour moi hier du côté vélo. Non pas que je coupe, mais quand je faisais de la compétition, la coupure annuelle se faisait le 1 Novembre. A partir de cette date, on tournait les yeux vers l'année suivante.

Même si je n'ai plus d'objectifs désormais, j'ai gardé cette habitude et pour moi, 2014 commence donc aujourd'hui.
Toujours pas d'objectifs de compétition ou de kilomètres à accomplir, mais de la passion et du plaisir, c'est tout. Mais cela ne m'empêche pas de regarder les kilomètres parcourus sur l'année écoulée.
Une année qui avait mal débuté avec un accident en décembre qui m'a laissé sans vélo pendant plus d'un mois.

Je ne suis pas météorologue, mais quelque-chose me dit que j'ai réalisé sur cette première semaine d'octobre, mes dernières sorties sous le soleil et des températures encore clémentes. Des températures fraîches le matin, mais qui montaient encore à 20° l'après-midi jusqu'à mercredi, de quoi sortir en maillot et cuissard court. Jeudi, pluie et 15° maxi....et hier, le thermomètre est descendu à 4° de bon matin. Va falloir ressortir les vêtements chauds.

Une fin de saison que je mets à profit pour rouler plus tranquille mais en me faisant néanmoins plaisir durant les sorties. Pas de réelle coupure cette année...comme souvent, car je n'ai pas accumulé de fatigue avec moins de 6000kms dans l'année. Je me reposerai quand je serai malade.

Riche de mon expérience d'il y a quelques semaines avec une sortie solo de plus de 8h et 220kms entre Toulouse et Perpignan, je voulais donner quelques conseils et par la même occasion faire tomber quelques idées reçues que l'on entend souvent de la bouche de cyclistes.

Notamment celle qui consiste à dire qu'il faut avoir absolument avoir déjà fait de très longues distances avant de sortir pour faire 200kms. La légende de la distance entraînement = distance course +20% a encore la vie dure. Et même s'il ne s'agit en aucun cas pour ma part d'une course, le raisonnement reste le même.

Bien entendu, pour se préparer à un brevet de 300 ou 400kms, il faudra déjà avoir fait de longues sorties, mais l'important réside surtout dans son alimentation et la connaissance de soi.

Je viens de passer le cap des 100000kms à vélo et pour fêter dignement cela, je me suis lancé un objectif, ma première sortie de 200 bornes, en solo. Je n'ai jamais fait plus de 180kms, c'était lors de l'Etape du Tour 2010 avec 4300m de dénivelé et pas mal de monde.

J'ai donc profité d'une visite en famille à Perpignan pour m'y rendre en vélo, pendant que ma femme et mon petit Lilian y sont allés en voiture.
Plus exactement, de Castelnau d'Estrétefonds (20kms au nord de Toulouse) jusqu'à Saint Estève, un village à côté de Perpignan. Au menu, 220kms et environ 1700m de dénivelé.
Une première pour moi, surtout totalement seul. Mais je m'y suis préparé et je reste motivé pour environ 8h de selle (26 de moyenne). En faisant attention à ne pas se mettre dans le rouge et en mangeant bien, y'a pas de raison de ne pas arriver au bout.